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Ces poèmes et ces dessins de Maurice Soudeyns nous invitent à surfer sur le temps qui passe et rythme la vie au fil des mois et des saisons.Les mois influencent notre façon d'aborder la vie, nous soufflent la date de nos projets, nous dictent la façon de nous vêtir, nous parlent d'amour, de naissance, d'espoir, de joie, d'effort, de courage selon la saisons. Les sentiments et la mémoire s'y abreuvent en permanence. Le Québec serait, paraît-il, l'endroit au monde où les gens parlent le plus du temps qu'il fait. Ici, l'été se fait torride et l'hiver glacial, les jours s'allongent ou se rétrécissent, chaque mois défile avec son cortège d'odeurs et de couleurs, et le thermomètre oscille de -30 à +30 degrés, parfois brusquement. Climat excessif qui n'est pas sans teinter l'humeur et le tempérament des vivants... Pensons à la froidure de janvier, cet « éclaireur blessé » et courons jusqu'à juillet « si près du soleil ».
Maurice Soudeyns passe tout à la moulinette de la poésie depuis qu’il est tombé dedans, à la fin des années soixante. « Mon sort est entre les mains de la vie qui passe à la rapidité de l’éclair, dira-t-il, heureusement, j’ai toujours adoré les éclairs, surtout au chocolat. » Il a publié à ce jour une quinzaine d’ouvrages constitués de poèmes, de textes empreints de poésie et de nouvelles.
Je chasse des mots dans la savane de la langue.Je les mets en cage et les nourris d’un mélange de senset c’est tout, et c’est bon pour moi. M.S.
