couverture

Kaléidoscope ou les aléas du corps grave

Beaulieu, Michel

  • Éditeur : Bibliothèque québécoise
  • Collection : Bibliothèque québécoise
  • ISBN 9782894063477
  • Paru le 6 février 2014
  • 9,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

Ces poèmes initialement publiés en 1984 sont toujours aussi pertinents par leur dimension narrative et la constitution de leurs images. Ils font entendre la parole unique de Michel Beaulieu, à la fois au centre de l'être et constamment décentré par le fil de l'oubli et de la mémoire, en dialogue avec lui-même et avec la réalité. Le poète revisite les villes traversées ou habitées, dont celle de l'enfance, Montréal. La construction du recueil montre un désir de faire cohabiter les lieux, car c'est toujours un sujet qui « regarde » le monde, depuis la frontière de ses yeux. Cette apparente complexité ne vient pas brouiller la syntaxe ; elle naît de l'infinité des variations érigée autour des personnages, caressés par l'usage caractéristique de la deuxième personne du singulier. Comme si l'écrivain murmurait à son âme un chant d'exil.

Biographie de l'auteur.e

Né à Montréal en 1941, Michel Beaulieu a découvert la poésie à travers les oeuvres de Saint-Denys Garneau, d'Alain Grandbois, d'Anne Hébert, de Gilles Hénault et de Roland Giguère, et les titres de la collection « Poètes d'aujourd'hui » (Seghers). Il a fondé en 1965 les Éditions Estérel, a participé à La Barre du Jour, à la revue Jeu, a été critique pour Le Devoir, Livre d'ici et Nuit blanche, notamment. Son recueil Variables lui a mérité le Prix de la revue Études françaises (1973), Desseins, le Grand Prix littéraire du Journal de Montréal (1980), et Visages, le Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie « Poésie » (1981). Son recueil Kaléidoscope a remporté le prix de poésie Gatien-Lapointe et le Grand Prix du Festival international de la poésie (1985). Le prix Alain-Grandbois lui a été décerné à titre posthume en 2002. Michel Beaulieu est décédé en juillet 1985, à Montréal.

Quatrième de couverture

Rarement aura-t-on vu un recueil démontrant de façon si éclatante comment la construction du poème suscite une conscience nouvelle, qui ne console de rien mais que rien, semble-t-il, ne pourra épuiser. MARTIN BÉLANGER Kaléidoscope est une pièce maîtresse du poète Michel Beaulieu, et très certainement une œuvre majeure de la poésie de langue française. PAUL BÉLANGER