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Deux jumeaux voient le jour, alors qu'un seul devait naître, le second ayant été considéré comme mort-né. Mais ce Petit réussit à survivre, et établit avec son vigoureux frère Hans un rapport de symbiose fondamentale. Et pourtant cette gémellité heureuse n'est pas sans souffrance, car les harmonies de la vie ne sont pas faciles à protéger, surtout quand s'y greffent des dépendances affective et physique. Au fil des ans, leurs rapports s'intensifient et se complexifient bien au-delà des scénarios habituels. Au sujet de ce roman, Aude avait confié à la journaliste Micheline Lachance sa fascination pour l'effet miroir : «Comme si l'identité pouvait se fragmenter. On vit seul, on meurt seul, mais avec un double on peut pallier la solitude.» Et à la chroniqueuse Danielle Laurin : «J'ai écrit ce roman dans un état de bonheur comme je n'en avais jamais vécu dans l'écriture. Ce livre m'a été offert par la partie la plus claire en moi.
Aude (Claudette Charbonneau-Tissot) a remporté en 1997 le Prix littéraire du Gouverneur général du Canada, catégorie «Romans et nouvelles», avec son recueil Cet imperceptible mouvement et le Grand Prix des lectrices d'Elle Québec avec son roman L'enfant migrateur. Elle est décédée en octobre 2012. Bibliothèque québécoise a accueilli en 2015 son roman Quelqu'un.
Deux jumeaux voient le jour, alors qu'un seul devait naître, le second ayant été considéré comme mort-né. Mais ce Petit réussit à survivre, et établit avec son vigoureux frère Hans un rapport de symbiose fondamentale. Et pourtant cette gémellité heureuse n'est pas sans souffrance, car les harmonies de la vie ne sont pas faciles à protéger, surtout quand s'y greffent des dépendances affective et physique. Au fil des ans, leurs rapports s'intensifient et se complexifient bien au-delà des scénarios habituels. Au sujet de ce roman, Aude avait confié à la journaliste Micheline Lachance sa fascination pour l'effet miroir : «Comme si l'identité pouvait se fragmenter. On vit seul, on meurt seul, mais avec un double on peut pallier la solitude.» Et à la chroniqueuse Danielle Laurin : «J'ai écrit ce roman dans un état de bonheur comme je n'en avais jamais vécu dans l'écriture. Ce livre m'a été offert par la partie la plus claire en moi. GRAND PRIX DES LECTRICES D'ELLE QUÉBEC 1999
