couverture

Élégies pour l'épouse en-allée

DesRochers, Alfred

  • Éditeur : BIBLIOTHÈQUE QUÉBÉCOISE (BQ)
  • ISBN 9782894064382
  • Paru le 5 février 2020
  • 8,95 $ *
  • Poésie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Rédigé après le décès de son épouse en 1964, ce recueil de 49 sonnets se veut un hommage à quarante ans de vie commune. Dédié à nos enfants, le court ensemble évoque la forte présence de l'être aimée récemment disparue, source de vie et d'inspiration poétique, cette Rose-Alma au rire d'hirondelle. La forme canonique du sonnet, si familière au poète, demeure toujours empreinte d'une émouvante affection, imprégnée du réalisme et du naturalisme propres au chantre de l'Orford, une des très grandes voix de la littérature québécoise. Avec une préface de Clémence Desrochers.

Biographie de l'auteur.e

Né à Saint-Élie-d'Orford en 1901, le poète Alfred DesRochers a exercé plusieurs métiers, notamment scieur à Rock Forest et mouleur de fonte à la fonderie Jenkse, avant de travailler à la La Tribune. Il épouse Rose-Alma Brault en mai 1925 et entre au journal La Tribune en juillet. En 1927 il fonde L'étoile de l'Est et la Société des écrivains de l'Est. Il fait paraître, hors commerce, son premier recueil, L'offrande aux vierges folles, en 1928, et en 1930 À l'ombre de l'Orford. Après son engagement dans l'armée (1942-1944), il devient traducteur au Parlement d'Ottawa puis secrétaire de la Fédération libérale nationale, avant de revenir à La Tribune. En 1953, il s'installe à Montréal et travaille comme traducteur au service français de la Presse canadienne et pour la télévision. Trois ans après le décès de Rose-Alma, en 1967, il publie Élégies pour l'épouse en-allée. En 1978, il devient membre de l'Ordre du Canada, avant de s'éteindre le 12 octobre.

Quatrième de couverture

« La lecture de ces élégies à la défunte demeure toujours aussi vibrante qu'à sa publication il y a cinquante ans. La forme canonique du sonnet et l'allure classique des poèmes en vers réguliers et rimés, toujours liés au langage familier, en font une oeuvre envoûtante. Se dévoile ici une grande maturité poétique à laquelle la souffrance de la perte souscrit. Que l'apparence passéiste de ces poèmes ne nous trompe pas, nous sommes face à une voix porteuse de notre littérature. Ces Élégies pour une épouse en-allée ont certes d'attrait des grâces d'autrefois, elles restent cependant touchantes et profondes en ce qu'elles ne cessent de réparer un héritage dévasté. » - Paul Bélanger