couverture

Ces mots qui pensent à notre place

Petits échantillons de cette novlangue qui nous aliène

Moreau, Patrick

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895786269
  • Paru le 25 septembre 2017
  • 26,00 $ *
  • Essais

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Résumé

Cet essai est une réflexion sur le vocabulaire politique et médiatique qui a cours de nos jours, dans le but d'en tirer au clair la signification souvent implicite et d'en dévoiler les ambiguïtés. Il met de la sorte en garde contre des mots-vedettes dont on fait trop souvent usage par réflexe, suivisme ou bienpensance, et invite à se réapproprier un langage moins contraint pour une pensée plus libre.

Biographie de l'auteur.e

Patrick Moreau enseigne la littérature à Montréal. Il est également rédacteur en chef de la revue Argument. En plus d'un certain nombre d'articles, il a publié un pamphlet sur le système d'éducation, Pourquoi nos enfants sortent-ils de l'école ignorants ? (Boréal, 2008), et un essai littéraire, Alain Grandbois est-il un écrivain québécois ? (Fides, 2012).

Quatrième de couverture

Si on a bien évidemment besoin des mots pour penser, on ne s'avise malheureusement pas toujours de ce qu'ils veulent dire vraiment lorsqu'on les utilise, des sous-entendus qui sont les leurs, des théories où ils puisent leur origine, ou encore de la vision du monde ou de la société qu'ils contribuent à mettre en avant. Nous nous laissons alors porter par ces termes indéfinis, ces concepts plus ou moins maîtrisés qui finissent par penser à notre place. Il en est ainsi par exemple de flexibilité, ouverture, responsabilité, solidarité, transparence, qui en disent bien plus long qu'on voudrait croire sur notre époque et sur le discours idéologique qu'ils traînent dans leur sillage. Cet essai est une réflexion sur le vocabulaire politique et médiatique qui a cours de nos jours, dans le but d'en tirer au clair la signification souvent implicite et d'en dévoiler les ambiguïtés. Il met de la sorte en garde contre des mots-vedettes dont on fait trop souvent usage par réflexe, suivisme ou bienpensance, et invite à se réapproprier un langage moins contraint pour une pensée plus libre.