couverture

Oubli de la vie (L')

Critique de la raison parodique

Groleau, Étienne

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895786283
  • Paru le 12 mars 2018
  • 21,00 $ *
  • Philosophie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

On définit habituellement la modernité comme le règne de la raison individuelle. Cette raison voulant d'abord et avant tout la vérité, la modernité se présente donc comme une quête de vérité. Cette quête n'est pas nouvelle. On peut imaginer qu'elle a toujours habité le coeur de l'homme, ou peut-être même que l'homme n'est réellement apparu qu'avec elle. En quoi le questionnement de la modernité marque-t-il un changement ? Les présocratiques ne cherchaient-ils pas la vérité ? Sans doute. Mais leurs efforts restaient subordonnés à une autre quête, celle du Bien. Jamais, avant la modernité, la vérité du monde n'avait dicté aux hommes comment vivre ; cette tâche revenait au Bien. Une fois rabattue sur la seule vérité, la raison a engendré un homme étriqué, mutilé, version parodique de ce qu'il pourrait être, et qui aujourd'hui, à travers des doutes, des crises et des excès, ne fait que manifester les symptômes de la déchéance qui accompagne une raison déshumanisée.

Biographie de l'auteur.e

Etienne Groleau est titulaire d'un doctorat en philosophie de l'université Laval. Il enseigne au cégep Beauce-Appalaches.

Quatrième de couverture

On définit habituellement la modernité comme le règne de la raison individuelle. Cette raison voulant d'abord et avant tout la vérité, la modernité se présente donc comme une quête de vérité. Cette quête n'est pas nouvelle. On peut imaginer qu'elle a toujours habité le coeur de l'homme, ou peut-être même que l'homme n'est réellement apparu qu'avec elle. En quoi le questionnement de la modernité marque-t-il un changement ? Les présocratiques ne cherchaient-ils pas la vérité ? Sans doute. Mais leurs efforts restaient subordonnés à une autre quête, celle du Bien. Jamais, avant la modernité, la vérité du monde n'avait dicté aux hommes comment vivre ; cette tâche revenait au Bien. Une fois rabattue sur la seule vérité, la raison a engendré un homme étriqué, mutilé, version parodique de ce qu'il pourrait être, et qui aujourd'hui, à travers des doutes, des crises et des excès, ne fait que manifester les symptômes de la déchéance qui accompagne une raison déshumanisée.