couverture

Tueuse de dragons

Côté, Héloïse

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Résumé

« Il y a trois sortes de dragons. Tous crachent du venin, mais les effets varient. Le venin des colossi tue immédiatement, celui des minusi paralyse. Quant à celui des sourni, il brûle comme de l’acide… » Celle qui parle s’appelle Deirdra. Enfant, elle a échappé de peu aux terribles créatures ; orpheline, elle a été recueillie par un maître-dragon et, dès qu’elle l’a pu, c’est ce qu’elle est devenue : une tueuse de dragons. Mal em­bouchée, têtue, le visage balafré, Deirdra ne possède que son épée pour terrasser l’ennemi et ses dagues pour de­meurer en vie. Et quand elle en a, elle troque tout son or contre de la dra­gonne, cette drogue grâce à laquelle les tueurs de dragon voient leur courage décuplé, oublient leurs douleurs et supportent leur marginalité au sein de ce royaume pourri qu’est l’Austrion. Or, c’est connu qu’on meurt jeune quand on pourchasse les monstres, et la vie peut être encore plus courte quand la soldatesque nous suspecte – à tort ! – d’avoir assassiné des devi­neresses, ces folles qui ont prédit à Deirdra que le bonheur serait à sa portée lorsque la quête d’Ubad, le premier tueur de dragons, serait achevée. « Voilà une prédiction pour le moins ridi­cule ! » pense la tueuse, qui ne voit guère comment sortir vivante du pétrin dans lequel elle est embourbée… et ne peut croire à la venue d’un jour où il ne res­terait plus de dragons à tuer !PRIX AURORA/BORÉAL 2011PRIX JACQUES-BROSSARD 2011

Biographie de l'auteur.e

Héloïse Côté a commencé très tôt à écrire des histoires nourries par sa passion pour la mythologie, les contes et les légendes. Entre 2004 et 2006, elle publie chez Alire sa première trilogie de fantasy, « Les Chroniques de l’Hudres », pour ensuite rédiger Les Exilés (2008) et La Tueuse de dragons (2010), qui rem­portera les prix Jacques-Brossard et Aurora/Boréal 2011. Tout en travaillant sur les premières versions de la trilogie « Les Voyageurs », elle obtient une maî­trise et un doctorat en fondements de l’éducation de l’Uni­versité Laval, effectue un stage postdoctoral au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal (CRÉUM) et écrit de nombreux articles scientifiques et professionnels, ainsi que Langue et culture dans la classe de français. Une analyse de discours, en collaboration avec Denis Simard (Presses de l’Université Laval, 2007).  En 2006, l’Association des diplômé(e)s de l’Uni­versité Laval lui décerne la Médaille Raymond-Blais, qui souligne le mérite d’une jeune diplômée (moins de 35 ans) s’étant illustrée de façon remarquable dans sa carrière naissante.  Depuis 2010, elle partage son temps entre l’écriture et l’enseignement à la Faculté des sciences de l’éducation et à l’École de langues de l’Université Laval.