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La poésie de Michèle Blanchet convie à l'harmonie, c'est-à-dire au repliement des extrêmes vers un centre ouvert à toutes possibilités, à tout appel à la diversité des voix. Ainsi : miroirs impossibles pourtant être et non-être confondus ne sachant se contredire mais de cet écho peut-être étions-nous déjà vibrations dans l'attente du chant S'ouvrir à l'autre, se mettre à l'écoute des langues qui savent « (...) dire aussi les ombres / et le verso des choses / et chuchoter notre existence / à l'oreille de la lune ». Se remettre en question, se pencher sur le sens à donner aux origines dans un monde qui ne saurait être centré sur soi et imperméable à la diversité, surtout en ce début de XXIe siècle : Peut-être y a-t-il des songessi fort tendus vers l'âtre premier qu'ils nous mèneraient à l'amont de ce qui est.
Michèle Blanchet vit à Québec. Elle a un baccalauréat en études allemandes, une maîtrise en philosophie et une maîtrise en psychologie de l'Université Laval. Par la suite, elle travaille longtemps comme enseignante et psychothérapeute. En 2005, elle obtient le prix Alphonse-Piché de poésie pour « L'âme de tous les jours » (Poèmes du lendemain 14). Ses poèmes ont paru en revue (L'Écrit primal et Exit, entre autres). Ses deux premiers recueils ont paru aux éditions David. Plus loin que toujours est son premier recueil aux Écrits des Forges.
