couverture

Place aux littératures autochtones

Harel, Simon

  • Éditeur : MÉMOIRE D'ENCRIER
  • Collection : Cadastres
  • 138 pages
  • ISBN 9782897124441
  • Paru le 13 février 2017
  • 13,95 $ *
  • Essais

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Résumé

En retournant la terre de mes mains, j’ai trouvé maintes pépites de la littérature des Premières Nations. Révélées au grand jour, elles ont beaucoup de choses à nous apprendre sur la qualité de ce sol québécois, sur sa compositionégalement. C’est toute la fondation symbolique du Québec, aujourd’hui dans une impasse, qu’elles nous invitent à réexaminer.Enfin, un parcours critique des littératuresautochtones ! Retour à l’intérieur de nous-mêmes sur les fondations du territoire et des récits d’origine.

Biographie de l'auteur.e

Lauréat du prix Trudeau (2009-2012), Simon Harel est membre de la Société Royale du Canada. Il a ouvert, au cours des vingt-cinq dernières années, un champ de recherche novateur à la frontière des études littéraires et culturelles. Il a été l’un des premiers à préciser la singularité de l’expérience migratoire au Québec. Son ouvrage Voleur de parcours, publié en 1989, est reconnu comme l’un des livres les plus significatifs des années 1980 et 1990 dans le champ des études culturelles au Québec. Auteur et directeur de publication de plus de trente ouvrages, il s’est intéressé aux problématiques interculturelles, aux questions qui font référence à la place de l’étranger dans la société, et a poursuivi des recherches sur la précarité de nos espaces de vie. Conscient de l’insuffisance de certains discours critiques (sur l’hybridité, le métissage, l’identité à la carte), il se donne à présent comme objectif de cerner les formes instables, souvent conflictuelles, de la mobilité culturelle.

Quatrième de couverture

L’empreinte orale façonne en effet cette littérature, mais elle n’est plus vécue comme la seule souffrance d’une disparition, ainsi que l’écrivait An Antane Kapesh en 1976 dans Eukuan nin matsshimanitu innuiskueu. Je suis une maudite sauvagesse. En 1976, c’était la colère qui animait Kapesh, une juste colère, en somme, contre les méfaits du colonialisme. Kapesh disait la dislocation de la langue et du territoire qui ont fait tous deux l’objet d’une expropriation. Cette vision est aujourd’hui tempérée par une nouvelle génération d’auteurs et d’artistes en art contemporain, de Samian à Natasha Kanapé Fontaine, qui vivent dans leur époque et abordent avec assurance leur identité, n’hésitant pas à s’exprimer par le slam, le théâtre ou le rap. C’est toute la fondation symbolique du Québec que ces auteurs nous invitent à réexaminer.