couverture

Condition des matins (La)

Côté, Michel

  • Éditeur : LE NOROÎT
  • 80 pages
  • ISBN 9782897662165
  • Paru le 10 février 2020
  • 19,00 $ *
  • Poésie

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Résumé

Je suis allé voir l’aube quand le clair n’était pas encore. Je trouve le présent, cette seule connaissance utile. La couleur nommée, la main pose la nécessité de l’instant et la survie des identités. Le trait illumine, dispose l’oeil à la disparition de l’habituel. Ici commence le parcours. Une infinie tendresse. Au premier pas, je prends congé des mémoires. Je porte le jour comme une fidélité au présent, le seul moment qui soit. Je préfère à l’étroit ce qui advient au regard. Pour tracer le matin il me manque les mots jamais rencontrés. Je me refais près du corps. Une joie avance au bout du champ. On dirait des paupières traçant l’éternité. Comme le théâtre Nô, quelque chose arrive et gagne la proximité. Aujourd’hui tout se fait rare, les choses sans nom, l’envers, l’endroit. L’étrange c’est plus sûr. L’éphémère, de l’autre côté de l’oeil. L’aube c’est bleu, parfois jaune et ocre.

Biographie de l'auteur.e

Poète et artiste visuel, Michel Côté a publié ses recueils et ses livres d’artiste aux Éditions du Noroît, aux Éditions Triptyque, aux Éditions Roselin, à l’URDLA (France). Il a été finaliste et lauréat à plusieurs prix, dont le Prix Odyssée, Prix Loto-Québec, le prix poésie du journal Le Droit et le prix Jacques-Poirier. Il a reçu une mention spéciale du journal Le Droit et une mention d’excellence de la Société des écrivains francophones d’Amérique (Depuis, tout a grandi, avec Céline De Guise). Il a enseigné la philosophie dont la pensée chinoise. Ses oeuvres sur papier sont exposées au Canada, en France, en Angleterre, au Japon et en Suisse. Michel Côté habite Chelsea dans les collines de la Gatineau.AU NOROÎT, il a publié À force de silence (1992, Alcuin Citation Awards), Les voix d’errance (1990), Ce jour de terre (1988), Le dit d’empreinte (1986), Une saison trop courte (1984), Blanc/Noir et Blanc (1982, finaliste au Concours national de livres d’artiste du Canada), L’oeil en fou (1981) et Dixième lunaison (1974).

Quatrième de couverture

Je suis allé voir l’aube quand le clair n’était pas encore. Je trouve le présent, cette seule connaissance utile. La couleur nommée, la main pose la nécessité de l’instant et la survie des identités. Le trait illumine, dispose l’oeil à la disparition de l’habituel. Ici commence le parcours. Une infinie tendresse. Au premier pas, je prends congé des mémoires. Je porte le jour comme une fidélité au présent, le seul moment qui soit. Je préfère à l’étroit ce qui advient au regard. Pour tracer le matin il me manque les mots jamais rencontrés. Je me refais près du corps. Une joie avance au bout du champ. On dirait des paupières traçant l’éternité. Comme le théâtre Nô, quelque chose arrive et gagne la proximité. Aujourd’hui tout se fait rare, les choses sans nom, l’envers, l’endroit. L’étrange c’est plus sûr. L’éphémère, de l’autre côté de l’oeil. L’aube c’est bleu, parfois jaune et ocre.