couverture

Homme d'Asmara (L')

Georgescu, Ioana

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Résumé

L'homme d'Asmara est une histoire d'amour se déroulant dans les vestiges italiens de l'Érythrée, mais il s'agit également d'un commentaire sur le tourisme planétaire, vu par une chanteuse d'opéra esseulée qui, un jour, a touché l'oreille de son héros, Yuri Gagarine. Dolorès, l'enfant métisse devenue adulte, ne possède qu'une seule image de son père : la photo d'identité jaunie par le temps, sauvée par un coup de fil, au milieu d'un accès de folie de sa mère où elle détruit toute trace de lui.

Biographie de l'auteur.e

Ioana Georgescu est artiste internationale et auteur. Née à Bucarest, elle vit à Montréal où elle a publié trois romans depuis 2005. Elle expose en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie dans des galeries, musées, festivals et même sur l’eau. Des projets récents l’ont emmenée au Caire, à Manille, Jogjakarta, Hong Kong, Beijing et Barcelone

Quatrième de couverture

L’homme d’Asmara est une histoire d’amour se déroulant dans les vestiges italiens de l’Érythrée, mais il s’agit également d’un commentaire sur le tourisme planétaire, vu par une chanteuse d’opéra esseulée qui, un jour, a touché l’oreille de son héros, Yuri Gagarine. Dolorès, l’enfant métisse devenue adulte, ne possède qu’une seule image de son père : la photo d'identité jaunie par le temps, sauvée par un coup de fil, au milieu d’un accès de folie de sa mère où elle détruit toute trace de lui. Elle met la photo dans une boîte de cigares cubains en cèdre avec une note. Quand Leonhardt, son père adoptif, meurt dans un accident de moto en Floride, Dolorès décide de partir à la recherche de Habib. C’est lui l'homme d'Asmara, le personnage fantomatique qui hantera le roman. Il est le guide invisible de ses pas parfois désorientés, dans ce pays étonnant de la Corne d’Afrique. D’Asmara à Massawa, elle sort la photo et demande : connaissez-vous cet homme? Mais chercher signifie aussi se perdre et trouver autre chose. Le Caire en plaque tournante et le Mont Sinaï avec ses secrets réservent des surprises. On apprend dans L’homme d’Asmara ce qu’est une zebiba, ce « raisin » sur le front des hommes, cogné à répétition sur le plancher lorsqu’ils font leurs prières. On boit du Fanta aux cerises, on fume le narguilé aux pommes et on mange des loukoums aux pétales de rose dans ce road novel à la nouvelle vitesse du monde, où les touristes attrapent des coups de soleil violets en forme de carte de l’Afrique, et dont plusieurs scènes sont décrites à partir de l’espace. Ce roman n’offre au lecteur aucun port d'attache mais le sentiment que parfois il est possible et même souhaitable d'être libre.