couverture

Pan-Europa

Bothereau, Fabrice

  • Éditeur : Le Quartanier
  • ISBN 9782923400006
  • Paru le 1 mai 2005
  • 18,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

Pan-Europa plonge dans le futur ancien de la poésie et en remonte groggy avec une langue trouée dont la mémoire est réactivée par de la fiction pensante, par la «science-fix» des wordswordswords. «Les questions auxquelles tente de répondre Pan-Europa sont celles-ci: comment construit-on une histoire? quelle histoire nous est-il permis?» (F.B.)

Quatrième de couverture

«Pan-Europa essaie de donner à lire de la poésie. à donner à lire et à penser de la poésie. persuadé que la poésie se pense au moment où elle s'écrit, et se donne à lire. cependant, pensée et moments s'étirent dans le temps. ainsi, la première idée du livre remonte à 1995, me semble-t-il. un certain temps pour écrire quelque chose. comme une histoire. commune histoire. une tentative de restitution d'une histoire. les questions auxquelles tente de répondre Pan-Europa sont celles-ci: comment construit-on une histoire? quelle histoire nous est-il permis? Pan-Europa est une tentative poétique de répondre à cette impulsion narrative, là où, il faut bien le dire, la fiction du monde a échappé à la poésie – le fait journalistique a triomphé de son ancienne rivale haïe, la littérature. tandis que rien, du même coup, ne peut échapper de la littérature – il suffit de lire.lisez donc une histoire dans Pan-Europa qui raconte comme une chronologie du poétique. et une chronique de certains faits. où tout est merveilleusement poétique, pendant que deux ou trois catastrophes; au sens propre: cata-strophe si étymologiquement – kata-strephein signifierait bouleversement, ce qui tourne en dessous. il arrive alors que, tandis que nous coulons des jours heureux consuméristes, des tourbillons infernaux tournent sans cesse sous nos pieds. et c'est de ceux-là dont on parle. dans le même temps, des tourbillons aériens - hertziens, électromagnétiques, ne cessent de propager la destruction parousiaque du langage. dont acte. je dis que la poésie a en charge cela, d'un double point de vue/mire: critique, et créatif. il faut être plus beau que la bête, et ne pas se complaire dans le fumier qu'elle ratisse sans cesse pour nous. mais ce qui est beau est rare autant que difficile, a dit Baruch. c'est pour cela que la fin du recueil cite la destruction du langage, son appauvrissement inéluctable - une autre victoire du totaotalitarisme - et, en quelque sorte, son ornement, son archaïsme, qui fait retour sur la scansion. fabrice bothereau. à Byssale. 07042005»