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À l'aube du XXIe siècle, soutenir que le continent noir est mal en point revient à attester la réalité selon laquelle l'Afrique noire occupe souvent la première place des événements dramatiques. Quotidiennement, l'Afrique fait la manchette de sujets à grande sensation tels que la sécheresse, la pauvreté, la corruption, le ravage de guerres, les conflits ethniques ou régionaux, la dévastation par catastrophes naturelles ou par diverses maladies : sida, malaria, paludisme... Certes, depuis des siècles, des thèses européennes diagnostiquant les causes de ce drame ont été largement répandues dans la littérature de tout genre.
Priscilla Uche est diplômée d'un doctorat en linguistique sanctionné par l'Université de la Sorbonne (René Descartes). Convaincue du rôle fondamental de l'éducation dans la société, elle oeuvre dans des établissements scolaires depuis une dizaine d'années aussi bien en France qu'au Québec. Professeure au secondaire, au lycée et à l'université, elle collabore à la réalisation de différents programmes de formation destinés aux jeunes. En France, cette femme de terrain a mis en place des structures d'apprentissage pour adultes et a fondé une association caritative visant à rapprocher les différentes cultures sur place et à briser l'isolement des femmes et des familles nouvellement arrivées. Experte en recherche et en développement social, elle a travaillé à l'UNESCO en tant que consultante chargée des projets et des missions dans la Division de la Culture de la Paix à Paris. Au Québec, Priscilla Uche a reçu les remerciements officiels des membres de la Commission de la culture pour sa contribution lors de la consultation nationale de 2005-2006 sur la pleine participation des communautés noires à la société québécoise.
À l'aube du XXIe siècle, soutenir que le continent noir est mal en point revient à attester la réalité selon laquelle l'Afrique noire occupe souvent la première place des événements dramatiques. Quotidiennement, l'Afrique fait la manchette de sujets à grande sensation tels que la sécheresse, la pauvreté, la corruption, le ravage de guerres, les conflits ethniques ou régionaux, la dévastation par catastrophes naturelles ou par diverses maladies : sida, malaria, paludisme... Certes, depuis des siècles, des thèses européennes diagnostiquant les causes de ce drame ont été largement répandues dans la littérature de tout genre. Cependant, force est de constater que toutes les solutions élaborées en marge de ces thèses ont échouées. Échecs répétés qui obligent aujourd'hui à se demander s'il n'existe pas d'hypothèses passées sous silence sur l'origine du drame africain, d'explications non dévoilées sur les principaux facteurs responsables de ces réalités désastreuses ni d'approches, jusqu'à présent négligées ou écartées, mais porteuses de solutions véritables au problème de sombrement du continent noir dans des dérives. Voici un regard sur le présent sous l'angle du passé ; un retour dans le passé pour appréhender la réalité du présent. Sinon, un voyage qui part du présent vers le passé à la recherche de données concrètes à même de valider ces hypothèses, éclairer le côté obscur du problème africain, fonder la plausibilité de ces explications, voire justifier l'intégration de ces approches. Bon voyage !
