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Souleye et sa famille arrivent du Sénégal et s’installent à Montréal. Ils veulent « devenir d’ici », ne pas se retourner. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et P’pa se retrouve dans le sous-sol de l’appartement, où il se met à creuser un trou. Ou est-ce un puits ? Son esprit semble en transit entre deux continents. Pour Souleye, les questions fusent et les réponses n’ont pas de formes connues. Simplement, il faut reboucher la folie de P’pa.Souleye, que sa nouvelle amie Charlotte a rebaptisé Soleil, réfléchit beaucoup et connaît le langage des yeux. Il pose un regard subtil et ouvert sur l’être humain. Par le récit de ses espoirs et de ses peurs, il nous transporte à travers l’histoire de l’humanité, « une lente histoire de dissolution et de transformation ».
David Bouchet (DaoudaToubab) est éditeur, écrivain et scénariste (La pirogue, 2012, Sélection du Festival de Cannes – Un Certain Regard). Il a passé l’essentiel de sa vie à Dakar et est ancré à Montréal depuis 2010. Soleil est son premier roman.
Je pense que c’est un roman à mettre entre toutes les mains. Parce que c’est une histoire profondément humaine, fédératrice, à la croisée des cultures, des religions, des continents ; c’est peut-être un propos qui peut paraître naïf, mais j’aime ça la naïveté quand elle n’est pas stupide, absurde, illogique, quand elle a un sens, quand elle nous dit toute l’énergie que l’on perd à se haïr alors que l’on pourrait en gagner double à s’aimer, loin de nos centrismes, égo et ethno. Au fond, j’aimerais que Soleil donne chaud au cœur du lecteur, comme un thé à la menthe, au son du oud, une fin d’après-midi, sur une terrasse, dans une médina. _x000D_DAVID BOUCHET_x000D_
