couverture

Alliance (L')

Roy, Jason

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Résumé

Rien ne va plus dans le monde des pucerons, eux si habitués à leur routine, à cette douce stabilité qui les berce comme le va-et-vient confortable de leur feuille se ballottant dans la brise tiède. Les coccinelles ont changé... leurs regards ne sont plus les mêmes, une odeur suspecte flotte au loin, vers le tronc. Tout dans l'air indique la présence d'un bouleversement sournois, elles cachent leur jeu... mais rien ne peut plus dissimuler tout à fait cette impression de danger, cet effluve de mort.

Biographie de l'auteur.e

Lecteur et écrivain insatiable, nouvelliste, romancier, amoureux des vieux textes compliqués, des romans d'aventures, des feuilletons du XVIIIe siècle, du fantastique, de l'étrange et du suspens... et de tous ces récits qui font voyager dans le temps et dans la langue. Jason vous propose de plonger dans ses mots, son imagination débordante et son amour de la création. Littéraire assidu, il détient un certificat en création littéraire, un baccalauréat en études littéraires (tous deux de l'UQAM) et est actuellement candidat à la maîtrise en études françaises, à l'université de Sherbrooke. Membre de l'Association des auteures et auteurs de l'Estrie.

Quatrième de couverture

- Songez, Madame, que je ne me considérerai quitte qu'avec cette information. Il en va de votre survie. Elle ne bougea pas. Ses yeux fixaient le colonel, sans émotion. On eut cru se retrouver soudainement devant une statue de coccinelle. Sebastian émit un soupir, sec, d'agacement.- Soit. Je ne vais pas y passer la nuit. Il fit deux pas vers la porte, Arlon sortit le premier. Avant de refermer, le colonel se retourna vers l'un des moines gardiens et ordonna, en appuyant sur chaque mot :- Coupez-lui une patte, et offrez-lui de parler ensuite. Si elle refuse, coupez-en une autre et refaites votre offre. Appelez-moi quand elle voudra parler... ou n'aura plus de pattes. Le moine acquiesça, puis se dirigea vers le fond de la pièce et empoigna une solide paire de tenailles. Sebastian ferma la porte. Une fois dans le corridor cependant, il fit signe à Arlon, qui déjà avait fait quelques pas, de ne pas bouger. À peine trois ou quatre secondes s'écoulèrent et l'on entendit la coccinelle s'écrier qu'elle parlerait. Le colonel esquissa un sourire.