* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Au Moyen Age, l'Eglise intègre les fées au surnaturel chrétien comme des démones alors que la littérature laïque défend des valeurs chevaleresques associées au merveilleux païen. La population y rencontre alors des géants, des nains, des lutins, des loup-garous, des elfes et des fées qui incarnent l'imagination des hommes.
LE MONDE DES FÉES
DANS L'OCCIDENT MÉDIÉVAL . Qui croit aux fées aujourd'hui ? Personne, pas même les enfants, pourtant fervents lecteurs de Harry Potter et autres contes de fées. Au Moyen Âge, au contraire, dans un univers entièrement étranger à la raison, ces figures fantastiques sont omniprésentes. Comment interpréter la survivance dans le monde chrétien de ces déesses païennes issues de cultes anciens ?
L'Église intègre les fées au surnaturel chrétien comme autant de démones. Quant à la littérature laïque, elle défend des valeurs chevaleresques associées au merveilleux païen. Derrière les condamnations cléricales et la séduction du roman courtois vit un monde féerique d'une étonnante richesse, aux frontières si perméables que les mortels les franchissent parfois sans y prendre garde. Ils rencontrent alors des géants et des nains, des lutins et des loupsgarous, des elfes, et surtout des fées, créatures qui incarnent, dans l'imagination des hommes du Moyen Âge, tous les fantasmes liés à la féminité, à l'animalité, à l'altérité.
Laurence Harf-Lancner nous entraîne dans ce monde imaginaire avec jubilation..