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Comprend trois parties : montre comment recherches linguistiques et biologiques donnent de nouveaux éléments pour penser une "grammaire de la création" ; s'interroge sur le statut extraterritorial, évoquant Beckett, Nabokov et Borges ; médite sur le mal en littérature, l'art de lire, l'avenir du livre.
George Steiner met ici en doute la capacité de la linguistique à parvenir à une perspective universelle sur le langage. À ses yeux, la littérature, dans la spécificité de l'écriture, nous procure un accès à l'universel plus assuré que les recherches formelles. Fondant son approche sur une relecture attentive d'auteurs qui ont écrit dans une «langue qui n'était pas la leur» - Beckett, Nabokov, Borges -, George Steiner s'interroge aussi dans cet ouvrage sur les rapports du mal et de la littérature, ferraillant au passage avec Sartre qui affirmait qu'on ne saurait écrire un bon roman à la gloire de l'antisémitisme. Cette «extraterritorialité» de la littérature, George Steiner la révèle aussi comme étant à l'origine de son propre parcours, de Juif allemand né en exil en France puis ayant vécu en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
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