couverture

Empire cybernétique (L')

Lafontaine, Céline

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Résumé

La naissance à la fin des années 40 de la cybernétique a apporté une conception radicalement nouvelle des rapports de l'homme avec le machinique, rompant avec l'humanisme hérité du siècle des lumières. Met en évidence le rôle joué par ce paradigme dans la naissance de courants de pensée aussi importants que le structuralisme, la linguistique et la déconstruction postmoderne.

Biographie de l'auteur.e

Céline Lafontaine est professeur de sociologie à l'université de Montréal. Docteur de l'université Paris J (Panthéon-Sorbonne) et de l'université de Montréal, elle a poursuivi des recherches post-doctorales à l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM.

Quatrième de couverture

l'empire cybernétique
DES MACHINES À PENSER À LA PENSÉE MACHINE

Du structuralisme à la philosophie postmoderne, de la déconstruction au systémisme, de Claude Lévi-Strauss à Jacques Lacan, de Gilles Deleuze à Jean-François Lyotard, une bonne part de la pensée européenne des cinquante dernières années a été souterrainement influencée par un ensemble de présupposés théoriques élaborés dans l'immédiat après-guerre avec la naissance de la cybernétique. Ce « paradigme cybernétique », dont l'apparition est historiquement datée, se fondait sur une toute nouvelle conception de l'humain et de la société en rupture avec l'héritage humaniste de la modernité. En général ignorée, ou passée sous silence, cette influence a profondément marqué le paysage intellectuel contemporain. C'est ce que l'auteur de ce livre, sociologue à l'université de Montréal, met en évidence dans cet essai. Il s'agit de reconstituer, avec précision, la généalogie d'un paradigme qui fut et demeure très influent, aussi bien sur le vieux continent qu'outre-Atlantique. À ce titre, le travail de Céline Lafontaine apparaît comme une contribution essentielle autant que neuve au débat contemporain. En replaçant dans son contexte historique l'apparition de ce qu'on appelle la postmodernité, cet essai surprendra sans doute. C'est néanmoins un apport dont il sera désormais difficile de ne pas tenir compte, d'autant plus qu'il apporte un éclairage neuf sur l'imaginaire des technosciences.