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M. Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs, étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. D. Anzieu, psychanalyste, voit dans sa peinture un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'oeuvre romanesque de Beckett et l'oeuvre du psychanalyste Bion.
Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde. Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible.
L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur : cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespécé, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine. Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs (La Problématique alcoolique, ln press), étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Didier Anzieu, psychanalyste, auteur du Corps de l'uvre, du Moi-peau, de Beckett, voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'uvre romanesque de Beckett et l'uvre théorique du psychanalyste Bion..