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Regroupe trois conférences prononcées par J. Beaufret (1907-1982) dans le cadre du Séminaire de philosophie et mathématiques. Le philosophe a tout à gagner à s'ouvrir à l'esprit des mathématiques, tandis que le mathématicien qui n'est que mathématicien risque de beaucoup perdre, lorsqu'il se refuse à découvrir l'implantation philosophique de son savoir.
Leibniz écrivait à Malebranche : «Les mathématiciens ont autant besoin d'être philosophes que les philosophes d'être mathématiciens.» Il fallait sans doute être Jean Beaufret pour répondre dans sa totalité à cette recommandation de Leibniz Car, s'il était convaincu que le philosophe a tout à gagner à s'ouvrir à l'esprit des mathématiques, riche d'idées philosophiques, il était pleinement conscient de ce qu'un mathématicien qui n'est que mathématicien risque de perdre, lorsqu'il se refuse à découvrir l'implantation philosophique de son propre savoir.. Les trois conférences publiées ici ont été prononcées à l'École normale supérieure de Paris en 1979, 1980 et 1981, dans le cadre du Séminaire de philosophie et mathématiques..