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Cet essai veut alimenter le débat relatif à l'effritement du consensus concernant la responsabilité humaine dans le changement climatique. Le mathématicien argumente son scepticisme en analysant la fragilité des données scientifiques disponibles. Il analyse également l'aspect épistémologique des problématiques liées au réchauffement et avance l'hypothèse d'une science pathologique.
L'apparent consensus sur la responsabilité de l'humanité dans l'évolution du climat est en train de s'effriter. Cet ouvrage présente un point de vue sceptique sur la thèse «carbocentriste» selon laquelle le réchauffement global récent aurait pour cause les émissions humaines de gaz carbonique. Ciblant sa critique sur quelques points-clés, il expose en termes simples et accessibles les faiblesses, notamment statistiques, de certains arguments longtemps considérés comme décisifs : reconstitution de l'histoire de la température globale, analyse des carottes glaciaires, fiabilité des modèles climatiques.... Derrière ces déficiences particulières se profile une question épistémologique plus profonde, touchant à la nature même des théories carbocentristes. En liant la thèse actuelle sur le climat à d'autres épisodes de l'histoire des sciences, l'auteur avance que nous avons affaire ici à un nouveau cas de «science pathologique». Il attire enfin l'attention, toujours du point de vue scientifique, sur le pernicieux glissement observé aujourd'hui dans certains discours qui tentent de faire passer notre planète du statut d'objet à celui de sujet.. L'importance des enjeux politiques, économiques et sociaux du débat sur le climat demande que l'on accorde une attention particulière à ces analyses..