couverture

Il n'y a pas d'alternative : trente ans de propagande économique

Mordillat, Gérard

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Résumé

Cet ouvrage démonte et analyse les stratégies de la conquête de l'économie mondiale dans l'ère néolibérale depuis la fin des années 1970. La nouvelle coalition, plutôt que d'imposer ses valeurs, s'approprie celles de ses adversaires. Les auteurs retracent les étapes d'une prise de pouvoir, les choix politiques et économiques puis leur mise en œuvre nationale et internationale.

Quatrième de couverture

Après la Seconde Guerre mondiale, les élites économiques européennes, affaiblies par leur collaboration avec l'Allemagne nazie, doivent faire profil bas. Aux États-Unis, la peur du communisme paralyse la société. Pendant trente ans, des deux côtés de l'Atlantique, les classes moyennes vont profiter de cette situation et prospérer. Mais à la fin des Trente Glorieuses, et plus encore après la chute du mur de Berlin, les libéraux sentent que l'heure de la revanche a enfin sonné.. Pour imposer leurs idées, ils utilisent une arme rhétorique redoutable : TINA, le fameux acronyme thatchérien de «There Is No Alternative», qu'ils vont répéter et faire répéter par tous les médias jusqu'à ce qu'il soit entendu comme une vérité révélée. Il n'y a pas d'alternative au capitalisme, au marché, à la mondialisation, à la déréglementation financière, aux baisses des salaires, aux délocalisations, à la disparition des protections sociales, etc. Cette idéologie va infester les sociétés occidentales, provoquer le déclassement social du plus grand nombre et des profits gigantesques pour quelques-uns.. Une oligarchie confisque alors le pouvoir. Mais quand la crise financière de la fin des années 2000 met en péril sa fortune et son patrimoine, l'État recouvre soudain toutes ses vertus. Ceux qui hier le vilipendaient réclament son secours à grands cris. Il n'y a pas d'alternative, il faut sauver les banques ! Et pour renflouer les pertes abyssales de l'économie de casino, ce sont encore les plus démunis qui seront rançonnés, à commencer par les salariés.. Jusqu'à quand ?.