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Ces nouvelles illustrent les différentes influences de l'oeuvre de l'écrivain : critique sociale et politique, dérive psychiatrique, défense des sans-abri, des sans-papiers, des sans travail. On y retrouve son écriture noire frôlant le fantastique et son humour grinçant. Parues initialement dans diverses revues, elles sont ici rassemblées.
«L'avantage du roman noir, c'est qu'il donne toujours des claques», dit Thierry Jonquet dans le texte autobiographique qui ouvre ce recueil. Les histoires noires aussi, comme vous pourrez le constater.. Donc, «Voilà comment ça s'est passé» raconte l'engagement politique, le travail en milieu hospitalier, l'expérience d'enseignant carrément problématique, et comment la découverte du roman noir a bouclé la boucle, rejoignant la politique : naissance d'un écrivain.. La vingtaine de nouvelles qui suit illustre toutes les facettes de son oeuvre. On y retrouve l'horreur très ordinaire, l'enfer banalisé des vies de sans-abri, de sans-papiers, de sans-boulot. Des claques qui résonnent fort. Et sa dilection pour la contrainte formelle du genre policier, dont témoigne la nouvelle inédite qui donne son titre à ce livre. Mais il y a aussi son humour si particulier, à la fois tendre, grinçant et désespéré. Et ce glissement vers le fantastique, teinté de science-fiction, à la frontière du noir, et où il excellait.. 400 coups de ciseaux rend hommage au talent multiple et singulier d'un auteur de référence, qui a marqué durablement le paysage du roman noir français..