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La Commune de Paris, les espoirs et les rêves des communards, mais aussi la confusion née de cette révolution, sont racontés à travers le regard de deux personnages : Abel Gornick, un Ukrainien, compagnon du proudhonien Léo Frankel et franc-maçon, et Elisabeth Dmitrieff, une comtesse russe devenue porte-parole de Karl Marx et de la Première Internationale en France.
En 1871, la Commune de Paris, la révolution la plus généreuse que la Terre ait portée, embrase les coeurs et les rues. « J'avais beau me souvenir que notre Commune voulait refaire le monde sous le feu de deux armées, celle des Prussiens et celle du Foutriquet installé à Versailles, j'avais beau me dire chaque jour que la Commune était foutue d'avance, eh bien, elle avançait. ». Catherine Clément raconte avec fièvre ces mois d'espoirs et de rêves, jusqu'à la fameuse « Semaine sanglante ». Son roman convoque des figures historiques devenues légendaires (Louise Michel, Charles Delescluze, Giuseppe Garibaldi, Victor Hugo, Karl Marx, Georges Clemenceau) mais aussi d'inoubliables anonymes, qui réinventent le récit de ces jours tragiques et glorieux. Un couple anime l'histoire : le tout juste nommé ministre du Travail, Léo Frankel, un juif hongrois, et la sublime Élisabeth Dmitrieff, jeune Russe ascétique et flamboyante, envoyée par Marx au coeur de la tourmente.. Savoureux, haletant, d'une intraitable liberté de ton, ce roman donne à voir une Commune enfin démythifiée, plus proche de nous qu'elle ne le fut jamais..
