* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
De retour dans son village natal, alors que la rivière est en crue, un officier chinois retrouve l'un de ses amis d'enfance. Ils évoquent tous deux leur jeunesse, leur vie de caserne, leurs histoires d'amour ou leurs sujets de révolte.
Un officier rentre au village. « Sous une pluie battante, je gravis la digue de la rivière de mon pays natal. En me retournant, je vois l'arrière de l'autocar qui s'éloigne silencieusement en cahotant dans un nuage de fumée noire. Il disparaît en un clin d'oeil. Aucune trace de vie humaine. » Alors qu'il s'engage sur le pont, une voix l'appelle, du haut d'un saule, sur la rive. C'est un ami d'enfance et compagnon d'armes.... Noyés dans la brume, de plus en plus près de la cime surplombant la rivière en crue, les deux amis évoquent leur enfance paysanne, la vie de caserne, leurs amours contrariées et les combats où, partout, la farce le dispute au tragique. La rive est fleurie, envahie au soir de lucioles magiques, tandis que l'attente entre ciel et eaux n'en finit pas. Où le destin conduit-il les amis ?. Mo Yan est ici poète et nostalgique. Et en colère, une colère éclatante, portée par une ironie féroce, contre la bêtise de la guerre et de ceux qui la mènent, et une tendresse joyeuse pour ceux qui la subissent..