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Initiée pendant le confinement dû à la pandémie de Covid-19, la Lettre de la disparition fédère de jeunes auteurs autour d'un projet de non-fiction littéraire pour traiter des mutations du monde. Dix écrivains abordent ces questions contemporaines de transformations, de disparitions et de mémoires. Avec un texte inédit de M. Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021.
Désir d'inventorier . Dix auteurs et autrices sont partis sur les traces d'une disparition, d un souvenir évanoui, d'un monde finissant et de ce qu'il en reste, pour ouvrir les voies d'autres possibles écologiques, sociaux, économiques, techniques. Nous avons réuni dans ce recueil les lettres qu'ils nous ont envoyées. « Tout peut disparaître ». Cette phrase, nous nous la sommes répétée durant des semaines pendant la fabrication de notre média. Et plus nous y pensions, plus elle devenait une façon de voir notre quotidien, d'analyser notre monde. Des milliers d'espèces vivantes qui disparaissent. Les services publics qui disparaissent. Nos libertés fondamentales qui disparaissent. La liste s'allonge de jour en jour. C'est comme ça qu'est née La Disparition. De l'envie de chroniquer, de raconter et d'inventorier ces disparitions. Sans vision nostalgique aucune mais pour dresser le bilan d'un monde qui s'efface et, peut-être, pour en laisser une trace. Appeler notre média La Disparition peut surprendre. Trop sombre, macabre, déprimant... Il n'en est rien. Car nos lignes portent en elles la musique des lendemains possibles. Elles ouvrent des horizons plus égalitaires, plus doux et plus joyeux aussi.