couverture

Chroniques

Proust, Marcel

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : L'imaginaire
  • ISBN 9782070107001
  • Paru le 19 octobre 2015
  • 18,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Compilation, publiée en 1927, de tous les articles de l'écrivain, parus entre 1892 et 1921 dans Le Figaro, La Revue blanche, La Nouvelle revue française, etc. Les textes sont classés en quatre groupes : les salons et la vie de Paris, paysages et réflexions, notes et souvenirs, et la critique littéraire. Ils permettent d'appréhender l'évolution de sa pensée.

Quatrième de couverture

Chroniques

M. Gallimard et moi avons réuni dans ce volume, sous le titre de Chroniques, un ensemble d'articles de mon bien-aimé frère Marcel Proust, articles parus au cours d'une période de trente années qui va de 1892 à 1921. La plupart de ces articles ont été publiés dans Le Figaro avec la direction duquel mon frère entretint toujours les plus amicaux rapports. Dès 1900 Gaston Calmette lui avait témoigné la sympathie la plus affectueuse en lui offrant la plus large hospitalité dans son journal, ce dont Marcel lui fut toujours très reconnaissant et le remercia plus tard en lui dédiant « Du côté de chez Swann », et avec Robert de Flers Marcel noua dès le collège les liens d'une amitié profonde qui ne s'est jamais démentie.

En dehors de ces articles publiés dans Le Figaro, les autres articles que contient ce volume ont paru dans Le Banquet, dans Littérature et critique, dans La Revue Blanche, dans La Nouvelle Revue Française. C'est dans La N.R.F. dirigée alors par le cher Jacques Rivière et qui était pour Marcel comme son foyer, qu'ont étépubliés en 1920 et 1921 ses derniers articles.

Pour classer ces diverses études, nous les avons groupées sous quatre rubriques : Les salons. La vie de Paris - Paysages et réflexions - Notes et souvenirs - Critique littéraire.

Nous avons pensé que les lecteurs d'À la recherche du temps perdu seraient heureux de connaître de Marcel Proust jusqu'aux plus reculées de ses oeuvres de jeunesse et de pouvoir ensuite suivre pas à pas l'évolution de sa pensée.
Robert Proust
Septembre 1927