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Andersen fut le premier surpris du succès de ses contes. Il se croyait avant tout poète, auteur dramatique, biographe de lui-même, romancier et «reporter». S'il n'y a pas lieu de tirer sa poésie et son théâtre de l'oubli où ils ont sombré, le reste de son œuvre mérite un autre sort. Mais révèle-t-elle un autre Andersen ? Entre les contes et, d'autre part, l'autobiographie, les récits de voyage et les romans, thèmes et situations circulent. Un même principe partout : la ferveur, une même loi : dire et se dire. Andersen est une voix qui nous parle et expose (une histoire qui voulait être contée» (S. Lagerlöf). Pour lui, la vie (notamment la sienne, celle d'un ramoneur qui n'a pas eu de bergère mais qui croit en son étoile) est un eventyr, un conte. C'est fort de cette certitude qu'il décide (dans sa vingt-huitième année !) de raconter sa propre histoire, qu'il voit comme un destin. C'est sans souci de délivrer un message esthétique ou moral qu'il écrit des romans imprégnés de romantisme ou qu'il compose, le guide Baedeker à la main et l'œil aux aguets, les récits de voyage dans lesquels il croque sur le vif les spectacles curieux de l'Europe. Plutôt que les œuvres d'un autre Andersen, les textes présentés ici sont les continuations du Conte par d'autres moyens.
Hans Christian Andersen est né à Odense, au Danemark, en 1805. Sa famille vit alors dans le plus grand dénuement. Il apprend à lire à l'école des pauvres de l'hospice d'Odense. Très jeune, il est employé dans des manufactures de drap et de tabac. En 1819, il part à Copenhague tenter sa chance. Il mène tout d'abord une vie de bohème et de misère puis rencontre des amis influents qui lui permettront d'obtenir une bourse pour étudier à l'université. Il publie ses premiers poèmes et commence à voyager : Allemagne, Suisse, France, Italie… De là naîtront ses premiers contes. Il fera ensuite paraître régulièrement ses recueils qui remporteront toujours un vif succès. Dans l'Europe entière, qu'il parcourt inlassablement, il est fêté et sollicité. Il meurt en 1875 à Copenhague. Son nom, comme celui des frères Grimm, est devenu synonyme de contes.