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Romans

Morand, Paul

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : Bibliothèque de la Pléiade
  • 44 pages
  • ISBN 9782070116942
  • Paru le 5 mai 2005
  • 105,00 $ *

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Résumé

L'itinéraire romanesque de Paul Morand est original autant qu'imprévisible. Ses neuf romans sont des plus divers. Comme tous ses comtemporains, Morand fut marqué par la Grande Guerre, qu'il n'a pas faite. Ses personnages, eux, en reviennent et ne l'oublient pas (Lewis et Irène, 1924). Paru peu après le 6 février 1934, France-la-Doulce est le seul roman français consacré à l'industrie du cinéma, mais aussi un roman xénophobe et antisémite. En dix ans et quatre livres, le visage de l'entre-deux guerres se dessine, sourit, se creuse, grimace. L'Homme pressé relève d'une inspiration plus personnelle. Pierre Niox, cet agité accablé par la lenteur des autres, entrevoit les dangers et la vanité de sa course. Il est saisi par la hantise de la mort. Ce livre majeur paraît en 1941. Niox et Morand ont la cinquantaine. À la Libération, qui le surprend à Berne, Morand se tourne vers l'Histoire, un «merveilleux alibi» : en 1947 paraît Montociel, version morandienne de L'Homme qui voulut être roi. Puis vient Le Flagellant de Séville (1951), qui a la profondeur des œuvres de Goya. Nouveau sommet dans l'œuvre de Morand ; silence de la critique. Tais-toi (1965), portrait en creux d'un homme incapable de s'ouvrir aux autres, sera le dernier essai romanesque de Morand. Ses romans, on l'a dit, auront été divers. Ils trouvent pourtant une unité dans la force synthétique du style.

Biographie de l'auteur.e

Né à Paris le 13 mars 1888, Paul Morand commence en 1913 une carrière de diplomate qui le conduira aux quatre coins du monde. Révoqué après la seconde guerre mondiale, il est rétabli dans ses fonctions d'ambassadeur en 1953 et mis à la retraite des Affaires étrangères en 1955. Il est élu à l'Académie française en 1968 et décédé à Paris le 23 juillet 1976.