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Après une introduction présentant la vie et l'oeuvre de B. Cendrars, des poèmes, tels que Les Pâques à New York et Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France, Le Panama ou les aventures de mes sept oncles, Feuilles de route suivi de Sud-Américaines, des romans, des récits autobiographiques et des nouvelles : Le rayon vert, Febronio et La femme aimée.
Ce volume contient : I. Poèmes : Du monde entier, comprenant : Les Pâques à New York, 1912 ¤ Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France, 1913 ¤ Le Panama ou les aventures de mes sept oncles, 1918 ¤ Feuilles de route suivi de Sud-Américaines, 1924-1928 ¤ II. Romans : L'Or. La merveilleuse histoire du général Johann August Suter, 1925 ¤ Moravagine, 1926 ¤ La Fin du monde filmée par l'Ange N.-D., 1919 ¤ Dan Yack, 1929 ¤ III. Nouvelles, 1938 : « Le Rayon vert » ¤ « Fébronio (Magia sexualis) » ¤ « La Femme aimée » ¤ 1940 : « L'Amiral » ¤ IV. Mémoires : Une nuit dans la forêt. Premier fragment d'une autobiographie, 1929 ¤ Vol à voile. Prochronie, 1932 ¤ Bourlinguer, 1948 ¤ La Tour Eiffel sidérale, 1949 ¤. « J'enjambai la grille du bassin, je cueillis les fleurs car ces trois rosés écloses de la nuit, les premières de l'année, étaient le premier baiser du printemps, une annonce et une promesse - et je me mis à courir, à courir, car je ne pouvais plus rester à Paris. Je courus jusqu'à mon hôtel. Je montai quatre à quatre l'escalier. Je fis irruption dans ma chambre. J'arrachai les rideaux. Je me mis à fouiller fébrilement dans mon armoire à glace, envoyant dinguer à travers la pièce linge, manuscrits, vêtements, livres, etc., tant mon impatience était grande d'aller courir après le printemps, de le rattraper, de le surprendre quelque part, n'importe où, mais... loin ! Je devais partir. »
Blaise Cendrars, Le Sans-Nom, 2002. « La force et le mérite de Cendrars - et ceci apparaît surtout dans ses poèmes - c'est qu'il n'a pas menti sur l'ambiguïté des voyages : on s'attache, on s'arrache et ce mouvement pendulaire est loin d'être innocent. On passe de la jubilation à la tristesse et cette balance qui est comme un voyage à l'intérieur du voyage, vous tue. »
Nicolas Bouvier, L'Échappée belle, 1996.