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Ce que social veut dire, tome 2 : Les pathologies de la raison

Honneth, Axel

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : NRF Essais
  • 400 pages
  • ISBN 9782070143436
  • Paru le 1 janvier 2014
  • 43,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Le tome I de Ce que social veut dire (2013), centré sur Le déchirement du social, dégage, par le biais notamment d’une confrontation avec la tradition de la philosophie sociale (Sartre, Lévi-Strauss, Merleau-Ponty, Castoriadis, Bourdieu, Boltanski et Thévenot), le modèle du conflit mis en oeuvre par la théorie de la lutte pour la reconnaissance.Mais se pose alors le problème de la justification normative de ce modèle. Deux possibilités s’offrent, qui ont longtemps paru s’exclure mutuellement : soit la valeur normative des luttes pour la reconnaissance est appréciée selon ce qu’elles apportent à la réalisation d’une vie bonne parmi les membres de la société ; soit leur rôle normatif se mesure à leur contribution à l’instauration de la justice sociale dans la société. Dans le premier cas, c’est la réalisation individuelle de soi qui constitue le critère normatif, et, dans le deuxième, la répartition équitable des libertés individuelles entre tous les membres de la société.Renouant avec la tradition de la Théorie critique, Honneth se confronte ici avec Adorno, Benjamin, Neumann, Mitscherlich, Wellmer, mais aussi la psychanalyse et la théorie de la justice ; il établit qu’à la différence d’autres terminologies morales qui peuvent être mobilisées pour juger de l’état normatif des sociétés — que ce soient les concepts d’aliénation ou de réification d’un côté, de discrimination ou d’exploitation de l’autre, mais qui ne relèvent que de la philosophie sociale ou de la philosophie politique —, la lutte pour la reconnaissance est à la fois l’indicateur d’une pathologie sociale et l’indice d’une injustice.

Biographie de l'auteur.e

Philosophe et sociologue, Axel Honneth est né en 1949. Il dirige depuis 2001 l’Institut de recherche sociale de l’université de Francfort où il a succédé à Jürgen Habermas. Il incarne ce que l’on appelle « la troisième génération de l’École de Francfort ». De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié La réification. Petit traité de Théorie critique (NRF Essais, 2007), La lutte pour la reconnaissance (Folio essais n° 576), Ce que social veut dire, 1. Le déchirement du social (NRF Essais, 2013).