couverture

Fête de l'insignifiance (La)

Kundera, Milan

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Résumé

Alain, fasciné par le nombril des jeunes femmes, Charles, obnubilé par Staline, Caliban, un comédien, et Roman se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer incurable. Ces personnages, tous en quête de bonheur, illustrent une époque devenue comique à force de manquer de sens de l'humour.

Quatrième de couverture

La fête de l'insignifiance . Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de « non-sérieux » n'est nullement inattendue chez lui. Dans L'Immortalité, Goethe et Hemingway se promènent ensemble pendant plusieurs chapitres, bavardent et s'amusent. Et dans La Lenteur, Véra, la femme de l'auteur, dit à son mari : « Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux... je te préviens : fais attention : tes ennemis t'attendent. » Or, au lieu de faire attention, Kundera réalise enfin pleinement son vieux rêve esthétique dans ce roman qu'on peut ainsi voir comme un résumé surprenant de toute son oeuvre. Drôle de résumé. Drôle d'épilogue. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu tout sens de l'humour. Que peut-on encore dire ? Rien. Lisez !.