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Rachel et son amie Alison, dix ans, sont très intriguées par la maison du 11, Needless Alley, et par sa propriétaire qu’elles surnomment la Folle à l’Oiseau. D’autant plus lorsqu’elles aperçoivent une étrange silhouette à travers la fenêtre de la cave. Val Doubleday, la mère d’Alison, s’obstine quant à elle à vouloir percer dans la chanson, après un unique succès oublié de tous. En attendant, elle travaille – de moins en moins, restrictions budgétaires obligent – dans une bibliothèque et trouve refuge dans le bus numéro 11, pour profiter de son chauffage et de sa chaleur humaine. Jusqu’à ce qu’un appel inespéré lui propose de participer à une émission de téléréalité. Quelques années plus tard, dans un quartier huppé de Londres, Rachel travaille pour la richissime famille Gunn, qui fait bâtir onze étages supplémentaires… souterrains. Piscine avec plongeoir et palmiers, salle de jeux, cinéma, rien ne manquera à l’immense demeure. Mais plus les ouvriers s’approchent des profondeurs du niveau –11, plus des phénomènes bizarres se produisent. Si bien que Rachel croit devenir folle. À travers ce roman construit autour du chiffre 11, Jonathan Coe tisse une satire sociale et politique aussi acerbe que drôle sur la folie de notre temps. Il croque ses contemporains britanniques, gouvernés par une poignée de Winshaw – descendants des héros malveillants de Testament à l’anglaise –, capture dans sa toile les très riches et leurs serviteurs, leurs frustrations, leurs aspirations et leur démesure, avec une virtuosité toujours aussi diabolique.
Jonathan Coe est né en 1961 à Birmingham. Après des études à Trinity College (Cambridge) et un doctorat à l'université de Warwick, il devient professeur de littérature. Son roman, Testament à l'anglaise, le propulse sur la scène internationale. En 1998, il reçoit le prix Médicis étranger pour La Maison du sommeil. Le miroir brisé est son premier ouvrage pour la jeunesse. C'est confesse-t-il,l'un de mes livres les plus politiques même si je lui ai donné la forme d'un conte de fées.