couverture

Correspondance

1950-1983

Grenier, Roger

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : Blanche
  • 216 pages
  • ISBN 9782070196951
  • Paru le 19 mai 2017
  • 52,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Brassaï est arrivé à Paris en 1924 pour devenir peintre. Mais ce sont ses errances nocturnes avec ses amis artistes qui l’ont métamorphosé en photographe, aidé par les conseils de son compatriote André Kertész, le premier à prendre des photos de nuit. En 1932, il publie l’album Paris de nuit qui lui apporte aussitôt la célébrité, il collabore à la revue surréaliste Le Minotaure et rencontre Picasso dont il photographie les sculptures au château de Boisgeloup. Roger Grenier a vécu sa jeunesse à Pau, où il a rencontré Gilberte, future épouse de Brassaï. Journaliste à Paris depuis la Libération, il lui trouve un travail grâce auquel elle rencontre le photographe en 1945. Les deux hommes deviennent très liés et leur amitié durera jusqu’à la mort de Brassaï. Comme l’écrit Roger Grenier dans son texte qui évoque leurs trente-trois ans d’amitié : Venant de Brasso, en Transylvanie, il trouva avec nous une nouvelle famille. Je pense souvent que c’est moi qui l’ai marié, à la mairie du XIVe et à Notre-Dame-des-Champs, et c'est moi qui l’ai enterré, au cimetière Montparnasse. Dans les nombreuses lettres et cartes postales que Brassaï adresse à son ami Roger, défilent voyages et projets du célèbre photographe, qui prépare ses livres sur d’illustres amis tels que Picasso et Henry Miller, termine l’édition du Paris secret des années 30, ou se met à la sculpture. Cette correspondance inédite donne le portrait sans retouches de l’un des plus grands photographes du XXe siècle.

Biographie de l'auteur.e

Dessinateur, sculpteur, écrivain, photographe, Brassaï était un artiste protéiforme Né hongrois le 9 septembre 1899 sous le nom de Gyula Halász, Brassaï arrive en France à l'âge de trois ans. Pendant un an, son père va enseigner la littérature à la Sorbonne. Puis la jeune famille repart pour Budapest. À l'école des Beaux-arts, Brassaï étudie la peinture et la sculpture. La Première Guerre mondiale éclate. Il servira dans la cavalerie austro-hongroise. Au début des années 20, on retrouve un Brassaï journaliste qui poursuit ses études aux Beaux-arts de Berlin. En 1924, Brassaï revient définitivement à Paris, s'installe à Montparnasse et retrouve le journalisme, un bel angle pour aborder la photographie. Il rencontre Jacques Prévert, Henry Miller, Eugène Atget, Raymond Queneau, Robert Desnos, le Tout-Paris. Il photographiera Salvador Dali, Matisse, Picasso, Jean Genet, et encore Paris. Il devient cinéaste. Son film, Tant qu'il y aura des bêtes, reçoit au festival international de Cannes le prix du Film le plus original en 1956. Mais Brassaï est aussi auteur. Lui qui sait si bien capturer la poésie urbaine, il la transcrira également dans l'écriture. En 1961, Brassaï pose ses appareils photos, et reprend la plume et la sculpture. Il publiera Conversation avec Picasso (1964), Le Paris secret des années 30, Souvenirs de ma vie... En 1984, Gyula Halász s'éteint à l'âge de 84 ans. Il est, naturellement, enterré au cimetière de Montparnasse.

Quatrième de couverture

Cette correspondance inédite donne le portrait sans retouches de l’un des plus grands photographes du XXe siècle.