* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Cultiver les plaisirs de mes sens fut, dans toute ma vie, ma principale affaire ; je n’en ai jamais eu de plus importante.Il n’a pas fallu longtemps, un siècle tout au plus, pour que Giacomo Casanova (1725-1798) prenne sa place au Panthéon des mythes. Fils d’une modeste famille de comédiens, il est devenu, à la faveur de ses Mémoires, Histoire de ma vie, une figure de référence dans l’art de la séduction. Mais qu’était-il vraiment ? Un agent secret, un aventurier cosmopolite, escroc à ses heures ? Pour aborder Casanova, il faut se garder d’appliquer à son histoire les catégories issues des deux siècles qui nous séparent de lui. Le dépouillant de ses attributs de surmâle, Maxime Rovere en fait un éternel amoureux joueur de cartes invétéré, mais aussi un voyageur insatiable, un homme de lettres éperdu de projets, un grand amateur de vins et un incomparable gastronome, en somme le chantre d’une liberté nouvelle, praticien volontaire d’une philosophie joyeuse et hédoniste.
Maxime Rovere, né en 1977, est agrégé et docteur en philosophie. Ancien élève de l’École normale supérieure et de l'École du Louvre, il a publié des ouvrages sur Spinoza (Exister. Méthodes de Spinoza, CNRS Editions, 2010), dont il a traduit la Correspondance (GF, 2010). Il a également préfacé et traduit l’édition des Carnets B de Charles Darwin (Rivages, 2008) ainsi que ses Écrits intimes (Rivages, 2009), et Qu’est-ce que le contemporain ? de Giorgio Agamben (Rivages, 2008). On lui doit également, en collaboration avec Magali Mélandri, Rouge kwoma – Peintures mythiques de Nouvelle-Guinée (Musée du Quai Branly, 2008). Il collabore régulièrement au Magazine Littéraire.
'Cultiver les plaisirs de mes sens fut, dans toute ma vie, ma principale affaire ; je n’en ai jamais eu de plus importante.' Il n’a pas fallu longtemps, un siècle tout au plus, pour que Giacomo Casanova (1725-1798) prenne sa place au Panthéon des mythes...