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Publié en feuilleton sur Internet de septembre 2002 à février 2003, ce texte de M. Winckler, de son vrai nom Marc Zaffran, tente de décrire un homme, son père. Ange Zaffran est un médecin, un exilé en Algérie, puis en Israël puis en France et aussi un père exemplaire. Cette dernière dimension permet à Martin Winckler de passer de l'évocation à la recherche de ses origines.
«Ange, mon père, m'a beaucoup parlé, et j'ai longtemps cru qu'il était "naturel" pour un père de parler à son enfant avant de comprendre que ça ne l'était pas pour tout le monde... L'attention qu'il me portait m'a gratifié ; sa parole m'a protégé et m'a aidé à grandir ; son amour m'a rendu fort. C'était un parent - et un soignant - exemplaire. Je sais que l'écriture me vient de lui : s'il ne m'en a pas transmis le gène (je ne crois pas plus au gène de l'écriture qu'au gène de la médecine ou à celui du crime...), il l'a, je ne sais comment, mise en oeuvre.. Mais écrire, c'est se constituer en secret. Un jour, bien après la mort d'Ange, j'ai découvert dans l'écriture autre chose que ce que je croyais y mettre.». Dans Plumes d'Ange, deuxième volet d'une trilogie autobiographique commencée avec Légendes, Martin Winckler retrace à travers l'histoire de son père, le Dr Ange Zaffran, le trajet d'une famille - depuis l'accession des Juifs à la nationalité française dans l'Algérie de 1870 jusqu'à la mise au jour, en 2003, de secrets familiaux depuis longtemps enfouis..