couverture

Baudelaire; Le soleil noir de la modernité

  • Éditeur : Gallimard
  • ISBN 9782070314140
  • 26,95 $ *

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Résumé

Des documents sont réunis pour décrire et étudier la vie et l'oeuvre de Baudelaire, poète du désenchantement et du nihilisme amer, critique de la condition moderne de l'homme.

Quatrième de couverture

«J'ai pris de la boue et j'en ai fait de l'or». Baudelaire est le premier poète du monde «moderne». Le nôtre. Un «vilain monde» qui «va finir» car il n'a plus rien à faire sous «le ciel». Un monde où le culte du progrès et la passion de l'argent ont «atrophié en nous la partie spirituelle», où la mécanique nous a tellement «américanisés» que rien parmi «les rêveries sanguinaires» des utopistes n'atteint les horreurs de la réalité positive. Un monde où la «beauté» n'a plus cours. À moins que l'artiste ne puisse l'extraire du Mal, la faire apparaître sous forme de «beauté interlope», tel un «soleil agonisant», brillant d'une «splendeur triste». Condamné pour Les Fleurs du Mal par la justice de son temps, vivant comme un paria, Baudelaire - comme le montre ici Robert Kopp - a fait de l'art son idéal, mais il ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie. Le soleil noir de la modernité est aussi celui de la mélancolie..