couverture

Lettres à Madeleine : tendre comme le souvenir

Apollinaire, Guillaume

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : Folio
  • ISBN 9782070339495
  • Paru le 14 novembre 2006
  • 19,95 $ *
  • Essais

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Résumé

La rencontre le 1er janvier 1915 d'Apollinaire et de Madeleine dans le train qui ramène le poète de Nice à Marseille fut à l'origine d'une correspondance dans laquelle il se confie sur son art, ses lectures, ses projets d'écriture.

Quatrième de couverture

«2 décembre au soir [1915] . Mon amour dans l'horreur mystérieuse métallique muette mais non silencieuse à cause des bruits épouvantables des engins qui sifflent geignent éclatent formidablement notre amour est la seule étoile, un ange parfumé qui flotte plus haut que la fumée noire ou jaune des bombes qui explosent. . Écris-moi de l'amour, sois-moi ma panthère pour me remettre dans la vie de notre cher amour. . Je pense à ton corps exquis, divinement toisonné, et je prends mille fois ta bouche et ta langue.» . Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses. Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mlle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Après les aveux, se développe une relation épistolaire d'une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l'amour idéal. Comblant toutes les distances, unissant la grave dignité du combattant à la sensualité lyrique de l'amoureux, les lettres d'Apollinaire défendent sans trêve la poésie, la beauté et la vie..