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Hermann, mégalomane, tue un vagabond, Félix, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau pour que sa veuve, Lydia, encaisse l'argent de l'assurance vie. Perclus de failles psychologiques, Hermann digresse et complexifie son histoire au fur et à mesure qu'il la raconte. Il donne des conseils de lecture, ajoute un personnage uniquement pour consolider son scénario.
«La méprise, dans un esprit de parenté absolu avec le reste de mes livres, n'a aucun commentaire social à faire, ni aucun message à accrocher entre ses dents. Ce livre n'exalte pas l'organe spirituel de l'homme et n'indique pas à l'humanité quelle est la porte de sortie. Il contient bien moins "d'idées" que tous ces plantureux et vulgaires romans que l'on acclame si hystériquement dans la petite allée des rumeurs entre les balivernes et les huées. (...). Hermann et Humbert sont identiques comme deux dragons peints par le même artiste à différentes périodes de sa vie peuvent se ressembler. Tous deux sont des vauriens névrosés ; cependant il existe une verte allée du Paradis où Humbert a le droit de se promener à la nuit tombée une fois dans l'année ; mais l'Enfer ne mettra jamais Hermann en liberté surveillée.». Vladimir Nabokov.