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Lucidor, riche négociant parisien, tombe malade dans le château qu'il vient d'acheter. Angélique, la fille de la concierge, s'occupe de lui et les deux jeunes gens tombent amoureux sans se l'avouer. Avant de demander son aimée en mariage, Lucidor veut s'assurer de la sincérité de son amour et fait passer son valet Frontin pour un riche négociant qui veut l'épouser.
Les amours de Lucidor et d'Angélique sont compliquées de stratagèmes, de pièges, d'hésitations. Chacun travaille à rendre l'autre jaloux, pour voir s'il est aimé. C'est une comédie où l'on pleure avant de sourire.. On ne sait où l'auteur a pris l'idée de ses combinaisons incompréhensibles, extravagantes et cruelles. De combien de personnes faut-il faire le malheur, pour s'assurer de la fidélité, de la sincérité de celle qu'on aime ? Marivaux, ici, est, comme Musset plus tard, un petit marquis de Sade : la psychologie blesse plus que le fouet. Et, dans cette pièce, la brièveté renforce la méchanceté..
