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Sous prétexte de parler des prix littéraires qu'il a reçus tout au long de sa vie, l'écrivain se livre à un exercice de détestation au cours duquel il évoque avec ironie les jurés, les donateurs, les organisateurs, les villes où ont eu lieu les cérémonies. Chacun des récits se lit comme une courte nouvelle et témoigne d'une réflexion sur l'industrie littéraire et la valeur des distinctions.
Mes prix littéraires . Sous prétexte de parler de tous les prix littéraires qu'il a reçus, Thomas Bernhard se livre, dans ces textes inédits, à ce qu'il fait le mieux : exercer sa détestation. Jurés, organisateurs, notables allemands ou autrichiens, personne n'est épargné par l'humour vengeur d'un auteur hypersensible à la médiocrité. Irrésistiblement méchant et drôle, il excelle aussi dans l'art de la miniature. Chaque récit est un joyau, et se lit comme une courte nouvelle. Derrière une apparente désinvolture, Bernhard interroge la nature de l'industrie littéraire et la vanité des distinctions honorifiques. Tout cela dans un style acéré et ironique à la fois - du grand art. On comprendrait presque pourquoi un certain ministre autrichien, à l'audition d'un de ces discours assassins, s'est retenu de justesse de frapper Bernhard....