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A l'occasion de l'ouverture aux arts dit primitifs d'un nouveau pavillon au Musée du Louvre, en avril, cet ouvrage retrace l'évolution du regard des Occidentaux sur ces arts. Du XVe au XVIIe siècle, ce regard se révèle curieux mais lourd de préjugés. Au XVIIIe siècle, tout regard esthétique est exclu. Au début du XXe siècle, c'est l'enthousiasme des artistes pour l'art nègre.
«La qualité la plus frappante des arts primitifs, commune à tous, est leur intense vitalité. C'est quelque chose que les gens ont fait en réponse directe et immédiate à la vie» : il s'agit là de la réaction d'un artiste, Henry Moore en 1941, mais beaucoup d'autres, au XXe siècle, ont contribué à faire évoluer le regard sur les productions des sociétés non occidentales. Une approche qui marque la fin d'un dogme : la suprématie de l'art des civilisations développées sur ce que l'on appelait des «curiosités exotiques» et que résume cette déclaration : «les chefs-d'œuvre du monde entier naissent libres et égaux». Restait à leur donner la possibilité de rencontrer leur public. C'est chose faite, avec la présentation, au Louvre, d'exceptionnelles sculptures d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Marine Degli et Marie Mauzé retracent le long (...) vers la reconnaissance des (...).