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La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs. (Joann Sfar).
Joann Sfar naît à Nice en 1971, d'une mère chanteuse et d'un père avocat. Il grandit dans la culture juive, ashkénaze et séfarade à la fois, apprend l'hébreu et les préceptes de la Torah, mais fréquente l'école publique. Très tôt, et avec l'abondance qui le caractérise encore aujourd'hui, il invente et dessine des histoires, lui dont le patronyme vient de sofer, «scribe» en hébreu. Dès l'âge de quinze ans, il envoie à des éditeurs un projet de bande dessinée par mois, que tous lui refusent avec la même régularité. Plus tard, il rencontre Fred, Baudoin et Pierre Dubois, qui resteront pour lui de véritables pères spirituels.