couverture

De la gravitation

Newton, Isaac

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : Tel
  • ISBN 9782070725601
  • 21,95 $ *
  • Sciences

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Résumé

Contre Descartes, Newton cherche à fonder la mécanique en opérant une sorte de révolution scientifique qui consiste à traiter d'un point de vue strictement mathématique les notions de temps, d'espace, de corps et de mouvement. Les Principia mathematica qui, en 1687, exposent la théorie de la gravitation universelle, s'appuient sur les deux textes réunis ici.

Quatrième de couverture

Qu'est-ce qu'un corps ? C'est une portion de l'espace absolu que Dieu a décrétée impénétrable. Qu'est-ce qu'un centre de forces ? C'est un point vers lequel les mobiles sont réfléchis, et cette déflexion peut se déceler géométriquement.

Dans ces deux manuscrits, écrits à l'origine en latin, connus au XXe siècle seulement, Newton expose une métaphysique de l'espace et de la présence de Dieu, et il élabore la théorie mathématique des forces centrales. Le premier manuscrit De la gravitation (rédigé vers 1670) est une discussion critique des principes de Descartes, et débouche sur une conception métaphysique originale où toutes choses sont soumises à un souverain maître, le Dieu inaccessible. Le deuxième manuscrit, Du mouvement des corps (1684), est le noyau initial qui a donné naissance aux Principia mathematica ; il permet de saisir sous une forme ramassée les fondements de la mathématique des forces développée dans les Principia qui marquent la fin d'une physique des causes et le triomphe de la science mathématique des phénomènes. Dans ce texte sur le mouvement, traduit ici pour la première fois, Newton expose la mécanique d'un point de vue matériel : principe d'inertie, lien entre force et accélération, assimilation des planètes à des corps en chute libre vers le soleil.

Dans son introduction, François De Gandt (professeur à l'Université Charles-de-Gaulle - Lille-III) situe la pensée newtonienne par rapport à l'idéal mécaniste des cartésiens (Huygens, Fontenelle, Leibniz) ainsi que dans le cadre du milieu intellectuel anglais (Glanvill, More, Boyle).