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L'action se passe juste après la régence, alors que Louis XV, tout jeune encore, entame son règne. Sur ce fond politique, l'intrigue principale conte l'histoire d'un jeune jésuite fou de théâtre - connaissant par coeur les pièces de Voltaire -, qui tombe amoureux d'une grande actrice, la belle Olympe de Clèves, et qui quitte pour elle l'habit, ce qui le conduira à sa perte.
Olympe de Clèves compte parmi les grands romans de Dumas tombés pour un temps dans l'oubli : c'est le roman de l'amour fou, de la passion exacerbée qui mène à toutes les extrémités, le roman où le théâtre et la vie se donnent sans cesse la réplique. Louis XV, qui a vingt ans, s'ennuie. Il lui faut une maîtresse. Celui qui la lui procurera aura prise sur le cœur et la raison du jeune roi. Le duc de Richelieu mène le jeu des intrigants. Sur ce fond historique, deux héros flamboyants, dont l'existence est attestée par nombre de documents, s'aiment, se déchirent, se quittent, se retrouvent : le beau Bannière qui a déserté les jésuites pour les planches, tendre, impulsif, malheureux, menacé d'être découvert, brûlant d'amour pour la merveilleuse actrice Olympe de Clèves, admirable portrait d'une femme libre, jouant aussi superbement ses rôles au théâtre qu'elle est sincère dans celui d'amante - la plus complexe et la plus accomplie des figures féminines créées par Alexandre Dumas. De la Comédie-Française à l'asile de Charenton, Dumas, pourtant une fois encore ruiné, déploie le meilleur de son génie.. «Il se courba devant la porte et appliqua son œil au trou de la serrure, mais il y avait une fatalité sur le pauvre Bannière. Par le trou de la serrure, on ne voyait qu'un fauteuil ; il est vrai que sur ce fauteuil était étendu un vêtement blanc comme la neige, fin comme la plus fine batiste, et qui gisait plissé, tordu, froissé sous la pression du corps qui venait de l'abandonner.». Alexandre Dumas, Olympe de Clèves, chapitre XIV, 1852..