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Dans La métaphysique de Nietzsche (1941-42) Heidegger amène à comprendre que les cinq articulations de la pensée de Nietzsche, la volonté de puissance, le nihilisme, l'éternel retour à l'identique, le surhomme et la justice, trouvent une unité dans la métaphysique. Introduction à la philosophie (1944-45) approfondit ce qui précède en montrant la nécessité du rapport entre pensée et poésie.
Achèvement de la métaphysique et poésie réunit deux cours que Heidegger souhaitait publier ensemble.. Le premier fut annoncé comme cours du semestre d'hiver 1941-1942 et s'intitule La métaphysique de Nietzsche. Le cours ne se présente pas comme un exposé de doctrine, mais amène à comprendre comment la pensée de Nietzsche est tout entière animée par la métaphysique - au point qu'elle lui donne son ultime visage. La volonté de puissance, le nihilisme, l'éternel retour de l'identique, le surhomme et la justice sont les cinq articulations fondamentales de cette pensée ; à leur écoute, Heidegger pense l'unité qui leur donne sens : celle de la métaphysique qui, à travers le penseur Nietzsche, s'achève tandis qu'elle se porte à son dernier accomplissement.. Le second cours fut annoncé pour le semestre d'hiver 1944-1945 sous le titre Introduction à la philosophie. Penser et poétiser. Il approfondit ce qui a déjà été vu dans La métaphysique de Nietzsche : l'achèvement de la métaphysique signe la nécessité du rapport entre pensée et poésie. Le rapport dont il est question est à proprement parler essentiel : il implique que pensée et poésie n'ont de teneur que si elles se rapportent l'une à l'autre, c'est-à-dire si elles ne cessent de s'apporter l'une à l'autre ce qui les fait être chacune elle-même.. Penseur de ce temps de l'achèvement de la métaphysique, Nietzsche en vient à être poète. Poète de ce temps, Hölderlin en vient à être penseur. Cette étonnante proximité de la pensée et de la poésie est méditée en sa référence à l'histoire, car Nietzsche et Hölderlin sont penseurs et poètes dès qu'il leur faut se confronter à ce qui, en notre temps, «est». C'est ainsi que la question du rapport entre pensée et poésie nous amène à penser à partir de ce qui nous concerne tous essentiellement..