couverture

Passe imaginaire (La)

Réal, Grisélidis

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Résumé

L'auteure (1929-2005), qui a commencé à se prostituer au début des années 1960, pour devenir dans les années 1970 très active dans la défense des prostituées, engage à partir de 1977 une correspondance suivie avec J. L. Hennig. Précède Les sphinx, second volume de cette relation épistolaire.

Quatrième de couverture

«Voici les lettres intimes que j'ai reçues, en dix ans, d'une des femmes les plus rares que j'aie eu à connaître. Ces lettres racontent sa vie du jour et de la nuit, ses clients (immigrés turcs ou arabes, pour la plupart), ses rêveries de vieillesse, ses amants imaginaires, ses coups de gueule, ses imprécations contre Dieu, ses verres de royal-kadir, ses maladies à répétition, ses usures. Même si Grisélidis se dit encore prête à tout pour les hommes, prête à tout pour l'amour. Et surtout si elle rit de tout. Férocement. Grisélidis a peut-être le bonheur de la désespérance. C'est en tout cas sa dignité.». J.-L. H.. OEuvre maîtresse de Grisélidis Réal, La Passe imaginaire est le fruit d'une correspondance entretenue de l'été 1980 à l'hiver 1991 avec Jean-Luc Hennig. Ce document sur la prostitution au quotidien dévoile le panorama secret de la misère sexuelle masculine avec rage, crudité et tendresse. Au fil des lettres, l'autoportrait de cette P... irrespectueuse met à jour les autres femmes qui vivent en elle : la grande voyageuse, la lectrice éclectique, l'amoureuse passionnée, la sociologue amateur, l'altruiste libertaire et l'épicurienne raffinée..