couverture

Rideau de verre

Fercak, Claire

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Résumé

La narratrice plonge dans son enfance par bribes mémorielles, sauts dans le temps et autres éclats d'événements. Elle dit je quand elle se souvient ou elle pour le regard distancié de l'adolescente puis de la femme qu'elle est devenue. Pas d'ordre chronologique, mais un va-et-vient de temporalités bouleversées. Un jeu de piste pour reconstituer une identité brisée. Premier roman.

Quatrième de couverture

Rideau de verre . « Les taupes ne creusent plus sous terre depuis qu'elles ont perdu l'odorat. Elles ont été asphyxiées, coincées dans leurs propres galeries. Leurs museaux ont cessé de s'allonger en boutoir, leurs petits yeux se sont vidés, et leurs ongles tranchants ont été limés jusqu'à entailler les articulations de leurs mains fouisseuses. Les fontaines sont muettes, leurs abajoues sont gonflées, engorgées de pissenlits. Papa et moi sommes morts ici. ».