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Ce livre reproduit un album tiré à deux cents exemplaires qui avait paru en Suisse, en 1981. Il se composait de quinze lithographies, gravées sur la pierre de la propre main de Ionesco, accompagnées de commentaires et d'un long texte d'introduction. Ionesco y raconte et y explique ses rapports avec la peinture et le dessin, la signification qu'il donne au noir et blanc. 'Je me dis une fois de plus, encore, après l'avoir dit tant de fois, on ne peut rien écrire, on ne peut non plus rien dessiner sans une sincérité totale, naïve, mais il est bien difficile d'arriver à cette sincérité. En dessinant, j 'essaie ou je tâche de dégager mon esprit de tout ce qui l'encombre, de tous les soucis, de toutes les vanités, que ce soit bon ou mauvais, ce que je fais cela n'a pas d'importance.' Chemin faisant, de même que la pierre du graveur se creuse, la méditation de l'écrivain l'emporte à réfléchir sur le sacré, sur le scandale de la mort. Il pense aussi à des amis disparus et soudain surgit une image de femme, abandonnée, éperdue, un roman tragique, en quelques lignes : 'A-t-elle pu surmonter sa douleur? A-t-elle pu trouver une raison de vivre? Où est-elle?'
Eugène Ionesco (1909-1994) prend place dès les années 1950 parmi les représentants de ce qu'on appellera «le théâtre de l'absurde». Ses premières pièces (