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« À la bibliothèque de l’Arsenal, réunion de la Byron Society. Parmi les universitaires millésimés que j’ai l’habitude d’y rencontrer, une présence inattendue : celle d’une très jeune femme, vive, rieuse, spirituelle, ravissante — elle ressemble à Ornella Muti dans Senza parole de Dino Risi. Je fus aussitôt sous le charme et m’employai à ce qu’elle s’assît à côté de moi. J’ai fait ça très bien, du grand Calamity Gab. Nous avons écouté les orateurs, bavardé à voix basse, je lui ai offert le nouveau bulletin de la Société où figure mon texte sur Benjamin Laroche et, avant que nous ne nous séparions, je ne lui ai pas demandé son numéro de téléphone, c’eût été lourdingue, j’ai préféré lui griffonner mes coordonnées, lui laissant ainsi la liberté de la décision. Elle s’appelle Virginie. »
Gabriel Matzneff, romancier, tient également depuis 1953 un journal, dont une part importante a déjà été publiée, notamment Mes amours décomposées (L’Infini, 1990, Folio n° 2378), La prunelle de mes yeux (L’Infini, 1993, Folio n° 2710), La passion Francesca (L’Infini, 1998), Les soleils révolus (L’Infini, 2001), Calamity Gab (L’Infini, 2004) et Les Demoiselles du Taranne (L’Infini, 2007).